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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 12:48
Les élèves du groupe 1 : Walid, Pauline, Fatia, Alexandre, Quentin, Younès, Dalila, Aboubakar, Marc

Les élèves ont d'abord écrit sur ce que leur évoquaient les deux pages de couverture : la première avec son titre, son auteur Rascal, son illustrateur, et son éditeur. Puis ils ont lu les uns après les autres, et il y a eu des échanges sur les différentes interprétations.



Ca évoque l'amitié entre le clown et un ours. Ils vont en voyage.

Je vois un ours et un clown qui voyagent dans un champ de blé.

Je vois un ours portant un clown, dans un champ de blé. Il y a plusieurs héros dans la première de couverture. Ils viennent d'un cirque.

Je vois un désert avec un clown et un ours.

Je vois un ours avec un clown qui marchent dans un champ de blé. Ils sont en voyage.

Ca parle d'un ours et d'un clown qui marchent dans les champs de blé, d'Oregon et de l'ours.

C'est un clown qui part en voyage avec son ours qu'il a rencontré dans un cirque.

C'est un clown qui est assis sur un ours. L'ours marche en plein champ de blé. L'homme va se faire manger.

C'est un ours qui s'est enfui d'un zoo et qui, en chemin rencontra un clown. Et ensemble, ils décidèrent de partir en voyage.


Questions :
- Le titre signifie qu'un personnage part en voyage "Le Voyage d'Oregon". D'ailleurs quelqu'un dit "Ca parle d'Oregon et de l'ours". Donc Oregon, ce serait le nom du clown ? Difficile à départager, certains pensent que oui, d'autres disent que c'est l'ours. Tout le monde est d'accord pour dire que c'est en allant lire à l'intérieur que l'on aura la réponse.
- Vous avez tous dit que les deux personnages voyagent dans  un champ de blé, sauf l'un d'entre vous qui parle de désert. Pourquoi un champ de blé ? - Parce que c'est jaune. - Mais est-ce que ces champs ne pourraient pas  être des champs d'une autre sorte ? - de tournesols, de maïs mais on ne le sait pas. Le désert évoque la solitude. Il n'y a personne dans ces espaces jaunes. Mais ça ne ressemble pas à du sable... Oui, mais un désert n'est pas obligatoirement du sable. Ce peut être un endroit désert.
- Que vous évoque le mot "Oregon" ? - Rien - La couleur de l'or
La couleur de l'or peut être mise en relation avec le jaune or du champ sur lequel se détache le titre.
On verra plus tard pour la signification de "Oregon" que quelqu'un avait trouvée dans l'autre groupe.

Atelier d'écriture
Dictée de deux ou trois phrases. Stop. Il faut écrire une suite. Stop. Dictée à nouveau. Le tout trois fois. Ces dictées n'ont pas pour but l'apprentissage de l'orthographe mais il s'agit d'entrer dans le texte par le texte et en y mettant son imagination. Qui restera le plus  près du texte ? Qui décollera et fera jouer son imagination ?
A la fin, chacun entoure son propre texte et on ne lira que celui-ci qui servira de matrice à l'écriture les fois suivantes.
Les textes seront repris pour être réécrits soit par l'élève soit par un autre élève. Il faudra rechercher la cohérence. Les fautes d'orthographe ont été corrigées.

Texte 1

Je voyais qu'il n'était pas heureux car on l'avait séparé de sa mère à sa naissance. Alors, un jour, j'ai décidé de lui demander s'il voulait partir avec moi en voyage. Car il m'était arrivé la même chose qu'à Oregon. Ma mère était morte à ma naissance. J'ai hésité et je lui ai dit : "Ca tombe bien, je voulais te demander de partir en voyage avec moi. Mais comme tu me proposes de t'accompagner, je veux bien."

Texte 2


Il réussit son numéro. Et il se fit remarquer d'un spectateur qui l'engagea dans un grand cirque. Il devint célèbre dans le monde. Moi, j'ai su gérer mon trac et je réussis simplement ce numéro.
Il voulait voir sa famille et surtout sa femme et ses enfants.

Texte 3

Je lui ai dit "Bonjour !" et il y a eu un coup de foudre. Il y a eu une amitié admirable. La forêt était à l'autre bout du monde et ils entreprirent un pénible voyage.


Texte 4

Après, on partit ensemble.


Texte 5



Mais je refusai de l'amener car si je l'amenais, il n'aurait plus d'amis.


Texte 6


Oregon a raté son numéro. Le public était fou de rire. Le patron m'a envoyé faire mon numéro. Mais je l'ai raté aussi. Le public me jeta des tomates. C'est pour ça que j'ai les cheveux rouges depuis. Oregon et moi, nous fumes virés. Alors, je vis qu'Oregon était très triste. Je compris maintenant qu'il voulait retourner d'où il venait. En réfléchissant, j'acceptai de conduire Oregon.


Texte 7

On est devenus amis tous les deux, puis on s'est invités à chanter dans un champ de blé. Je respirai un coup, je passai le rideau, je vis un monde fou. Tout le monde me regardait. C'était le moment de chanter. Le soleil commençait à se coucher, on était émus d'être amis.


Texte 8

Il était très beau et j'ai bien apprécié son numéro. D'ailleurs, il était mieux que moi. L'ours s'appelait Oregon. J'ai essayé de faire mon numéro comme d'habitude, mais avec tous ces regards qui me fixaient, ça m'a fait stresser. La grande forêt, il faisait très froid et très noir, alors l'ours m'a porté toute la journée, puis on est passé dans un champ de blé, on a commencé à manger.


Texte 9

J'ai regardé son numéro, nous nous sommes croisés. J'ai retrouvé l'enfance sur la scène où je jouais des enfants. Il m 'a  dit : "Je vais te conduire à la grande forêt "et on est partis.


Texte 10

Et c'est là que j'ai vu à quel point il était malheureux.
"Ma foi, pourquoi pas ?"
Et ils se mirent en route.
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 13:03
Mercredi 30 avril à 8h Groupe 2
Je propose à Yannick, Yanis, Gaëtan, Pauline, Méryl, Henriette, Maëva, Mehdi, Guillaume, Mickaël, Medhi, Julien, un atelier d'écriture à partir de l'album "Le Voyage d'Oregon" de Rascal.
Je leur présente l'album à l'envers, la couverture face à eux. Ils ont donc devant les yeux l'illustration qui couvre la première et la quatrième de couverture.
Je voudrais qu'ils expriment ce qu'ils ressentent, comprennent de cette image où le titre n'a pas été supprimé, ni le nom de l'auteur. But des écritures : faire écrire le plus possible, - le toilettage des textes, la réécriture se fera au fur et à mesure, - et associer la lecture à l'écriture. Surprendre, donner envie de... lire, d'écrire.

J'obtiens  (dans le désordre) :
- Un clown rencontre un ours.
- Je vois un clown sur un ours traversant un champ de blé.
- Je vois un clown sur un ours et les deux se trouvent dans un champ de blé.
- Je vois un champ de blé avec un ciel un peu sombre. Un ours brun avec un clown. Ce clown porte un chapeau. Le clown est sur l'ours.
- Un clown rencontre un ours et il monte sur ses épaules.
- On voit un clown bizarre en train de marcher dans les champs avec un gros ours.
- Il y a un paysage avec un ours et un clown.
- Un clown dans un champ de blé a rencontré un ours.
- Je vois  un clown sur un ours dans un champ de blé  .
- Je vois un clown qur un ours gentil.
- Je vois un clown qui a l'air d'avoir rencontré un ours et ils font la route ensemble dans un champ de blé. (Il ajoutera à l'oral : Oregon me fait penser aux States).
- Je vois un clown qui est monté sur un ours qui sûrement s'appelle Oregon, dans un champ.

Ces textes seront repris.

Passons à un autre exercice : cette fois-ci, plongée à l'intérieur du texte que je dicte paragraphe par paragraphe. Je dicte quelques phrases, stop, les élèves doivent écrire sans trop réfléchir ce qui leur vient à l'esprit.
La dictée ne sera pas corrigée au point de vue orthographique (là, n'est pas l'objectif, le texte n'est pour l'instant que prétexte à s'engager soi-même, plus tard, on pourra comparer si l'on veut...)
Fin de l'écriture : entourer les phrases produites et lire au groupe uniquement ce que l'on a écrit soi-même. Les textes collent-ils aux phrases dictées ? S'en éloignent-ils ?

Résultats en vrac :
Certains n'ont pas osé, n'ont rien écrit (1) ou une seule phrase, en plein milieu, comme soudain inspiré :
- J'ai cru qu'il était fou.
Un autre :
- Il y aura un prince charmant.

D'autres ont répondu à la consigne :
- Je l'ai vu passer, il était très bon. Il faisait un numéro très drôle et il s'en sortit. J'eus un moment de réflexion et je dis : "d'accord, je t'emmènerai". Blanche-Neige était vêtue d'habits courts.



- Quand je vivais au cirque, petit, avec les animaux... "Je vais essayer de te délivrer ", dit le clown. Ce sera bien.


- En entrant sur scène, je commençai en entrant dans un canon où je fus propulsé sur une échelle. Je le fis sortir par une fenêtre d'où il a sauté. Il en sortit indemne. Je partis, mes caisses sur les épaules. Nous avons marché jusqu'à un champ parce que nous étions fatigués.

- Nous sommes devenus très amis. On faisait du shopping, on est allé manger au Mac Do. Ils ont rencontré les sept nains.


- Quand ça a été mon tour, j'ai fait un numéro d'enfant et on me lança des tomates. "Non, ça ne va pas ou quoi ? Et à quoi penses-tu ? Quand est-ce que je ferai mon numéro ? Je ne veux pas encore recevoir des tomates ! " Bref, je partis sur le champ dans un champ de blé à la recherche de sa belle famille.


- Je faisais des pirouettes et des jongles."Non, mais tu parles ? C'est quoi, ça ?" Je faisais des pirouettes et des jongles.



- Le numéro de clown était tellement nul qu'on lui envoya plusiurs objets. Il tomba la tête la première. Il eut tellement peur qu'il sauta par la fenêtre, la tête en bas. Je me scratchai et je fus défiguré. Mais c'était une fille très moche, tellement qu'il fit un arrêt cardiaque.


- Puis il fit son numéro, tout c'était bien passé. Je lui ouvris la cage et nous partîmes tous ensemble. Mais je ne rencontrai personne.


- Devant le public, je faisais mon numéro et les gens riaient. Mon acolyte faisait des pitreries aussi. Alors, nous commençames notre grand voyage. Il souriait et moi, je riais de le voir heureux. il fallait tout d'abord traverser le champ de blé. Nous arrivâmes devant une belle forêt et il sauta de joie.


Ces textes seront repris, réécrits. Chaque élève prendra le texte d'un autre pour en faire un autre texte.
On constate dans beaucoup de textes qu'il y a mélange du "Je" du texte initial (le clown raconte à la première personne) et le "il" au lieu du "Je", c'est-à-dire qu'on est tout de suite dans le récit à la troisième personne, ou parfois dans l'incohérence entre un "je" de départ repris tel quel et dans la phrase suivante, "le clown" ou "il". La réécriture devrait permettre de faire prendre conscience de ces structures : il y a un choix à faire, soit on parle à la place du clown, donc on dit "je", comme dans le texte initial, soit le narrateur raconte le récit des aventures du clown et de l'ours. Il y a un point de vue à adopter pour avoir de la cohérence.

Lectures en réseau

Fin de la séance : sur une table étaient posée une sélection de livres sur le thème principal de la quête de soi, du thème secondaire de la conquête de l'Ouest aux Etats-Unis, de la ruée vers l'or, du voyage, imposé ou non, rêvé, du vagabondage, etc. Des livres de toutes natures : bd, romans, poésies, albums, livres documentaires, une revue.
Les élèves ont choisi un livre parce qu'ils étaient attirés par lui, et pour le mettre en relation avec ce qu'ils avaient compris de cette première lecture collective de "Le Voyage d'Oregon". Ils écriront dans leur journal de bord le résultat de leur réflexion et mercredi 14 mai, chacun parlera de sa lecture.
Un seul élève a refusé d'emprunter.
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 12:07
Aujourd'hui, mercredi 30 avril 2008, je tente une expérience de lecture-écriture avec les sixièmes pour leur faire découvrir d'autres aspects de la lecture. Comme les 51, ils vont tenir leur "Journal de bord" de leurs lectures et écritures. Les 51 n'ont pas beaucoup écrit sur ce blog par manque de temps mais peut-être d'ici fin juin, aurons-nous la chance d'en voir certains se lancer dans l'aventure de l'écriture sur ce blog. Je sais que certains ont écrit sur leur journal, ils ont même lu au groupe.
Les 61 : puisqu'il ne reste pas beaucoup de séances avant la fin de l'année et pour les occuper au mieux, je vais recopier moi-même leurs productions.

Les deux groupes vont travailler sur le même sujet : le réseau de lectures autour de l'album "Le Voyage d'Oregon".


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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 14:43
Groupe 1 : à partir du mot "passerelle" - Premiers jets - Textes à remanier

Pour les derniers jets, les textes seront donnés à d'autres élèves du groupe pour qu'ils les remanient selon les consignes, afin de libérer l'écriture.


Texte 1


Premier jet


Passerelle
Je lui roule une pelle sur ma selle.
Mon repas est saupoudré de sel sur ma passerelle irréelle.
Dans mon passé, j'ai repassé ma chaussette sale.
Je suis paresseux, la tête dans mon repas, je dis : "Je rêve".
Elle et moi étions sur une selle de cheval, une pelle à la main, à la plage.

 



Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte I est plein de sonorités, d'assonances. Il y a une atmosphère poétique. Est-ce un rêve ?


Le texte II sera à la forme négative et se terminera par une affirmation puis une interrogation. Que deviendra le texte I ?

 

 



Texte 2


Premier jet


Passerelle
Le gouvernement français veut installer des passerelles entre les grandes villes d'Europe, bien qu'il paresse et est à la limite du réel. Les pays concernés sont : la Suisse, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Allemagne. Mais ils ne veulent pas les construire pour plus de 500 000 000 dollars. Ces pays doivent d'ailleurs se rencontrer dans la grande salle. Le président se prend pour une star. Les premières négociations sont très mauvaises. La France espère que ça réussira.



Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte I apparaît comme un article de journal sur les relations internationales. Il est aussi poétique avec des sonorités qui reviennent à plusieurs reprises.


Le texte II sera un dialogue entre un père et un fils : points de vue sur le monde. Cette ou ces passerelles que sont-elles ? A quoi vont-elles servir ? Changer tous les adjectifs qualificatifs par d'autres adjectifs qualificatifs, tous les noms par d'autres noms ou redoubler ceux qui existent déjà par des synonymes.

 

 



Texte 3


Premier jet


Je roulais une pelle au sel
Qui était sale, c'était réel
Mais je voulais passer dans l'autre monde
J'étais seul dans ce monde vide et froid
J'avais froid dans cette grange en bois
Je n'avais pas de nourriture ni à boire
Je n'arrêtais pas de pleurer dans ce monde si cruel

 

 

Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte I est plein de sonorités, d'assonances. Il y a création d'un monde "vide et froid", très poétique, ou de science fiction.


Dans le texte I, remplacer "je" par "il" ou "elle" ou lui donner  un prénom ou un nom. Le narrateur va alors raconter ce que lui a raconté quelqu'un sur ce personnage. Ex : "On m'a raconté un jour que... "

 

 



Texte 4


Premier jet



Hier, je suis partie avec lui et je lui ai roulé une pelle sur la passerelle. Sur la selle de mon cheval avec lui, j'ai passé la passerelle pour passer de l'autre côté. Mon père nous attendait devant la passerelle. Il m'a dit : "Il faut rentrer !" Mais j'avais tellement la flemme. Quand je me suis réveillée, j'ai compris que ce n'était pas réel.



Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Dans les deux textes qui semblent raconter un rêve, la narratrice disait "je" et l'action avait lieu au passé. On le comprend à travers l'utilisation des mots "Hier" et "Je" plus l'accord du participe passé au féminin :"partie".


Dans ce texte II, remanier complètement l'organisation de la syntaxe en changeant les mots, en décalquant  : "hier" deviendra par exemple "demain" et "Je" quelq'un d'autre. Ainsi de suite pour tous les mots...


 

 


Texte 5


Premier jet


Passerelle
Je suis passé sur une passerelle. Elle était belle.
Je lui ai roulé une pelle, elle était bonne.
Puis je suis rentré, j'ai mangé un petit repas.



Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : dans le premier texte qui est plein de sonorités aussi, il y a un narrateur qui dit "Je" et s'adresse à "elle" non définie.


Dans le deuxième texte, Le narrateur sera une narratrice. C'est "elle", l'autre personnage qui va raconter, qui va donner son point de vue. Change aussi les verbes par d'autres verbes, les noms par d'autres noms, les adjectifs qualificatifs par d'autres adjectifs qualificatifs ou redouble ceux qui existent par des synonymes.


 

 


Texte 6


Premier jet


Passerelle
Le temps passait, je restais dans la salle avec ma selle de cheval. Mon frère ramassait la terre avec une pelle, mon père râlait, ma mère pleurait, ma tante repassait, mon oncle préparait le repas.

Je me demandais si c'était réel.


 

Deuxième jet : Le texte I est rempli d'assonances. On dirait une chanson avec toutes ces répétitions en é. Effectivement, n'est-ce pas inventé ?

Remplacer "je" par un personnage au masculin ou au féminin.

Le temps passait, Anastasia restait dans la salle avec sa selle de cheval. Son frère ramassait la terre avec une pelle, son père râlait, sa mère pleurait, sa tante repassait, son oncle préparait le repas. Le soir venu, elle se glissa sous sa couverture.
Le lendemain, il n'y avait plus personne. Elle se demanda si c'était réel.
Le lendemain, elle alla se promener et vit quelque chose. Et elle trouva cela joli. Pendant longtemps, elle est venue le voir tous les jours.


Troisième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Réécrire le texte en commençant par la fin. Amplifier le texte III en ajoutant des adjectifs qualificatifs, des adverbes.


 

 

 


Texte 7


Premier jet



Quand je me suis réveillée, j'ai tout de suite compris que cette passerelle était vraiment réelle. Mon pull était sale, je ne comprenais pas car hier il était propre.
Je suis peut-être somnambule.
J'ai vu mon chien en train de manger.
La passerelle était verte. De loin, on pouvait la reconnaître.
Le passé a été très dur avec l'histoire de la passerelle.


Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte II a été amplifié, une histoire se dessine.

Le texte II sera réécrit en commençant par la fin et en remontant, de la conclusion à la première phrase qui deviendra la dernière. Que deviendra ce texte ?


 


Texte 8


Premier jet


Passerelle
Le chien se baladait sur la passerelle. Il n'avait pas beaucoup de poils et il avait de longues oreilles. C'est alors que je l'ai rencontré. J'avais du mal à croire que c'était réel. Pourquoi ? Parce qu'il était magnifique ! Je ne pouvais pas croire que, à ce moment même, j'ai rencontré un si beau chien.


Deuxième jet : corrections personnelles de l'élève.


Le chien se baladait sur la passerelle. Il n'avait pas beaucoup de poils et il avait de longues oreilles. C'est alors que je l'ai rencontré. J'avais du mal à croire que c'était réel. Pourquoi ? Car il était magnifique ! Je ne pouvais pas croire que, à ce moment même, j'avais rencontré un si beau chien. Je me suis baissé et je lui tendis la main avec beaucoup de prudence. Le chien me regarda avec ses yeux brillants et là, à ce moment, je l'ai touché avec ma main. Le chien ne bougea pas et j'ai commencé à le caresser. Il voulait jouer avec moi, je le voyais dans ses yeux et c'est alors que je sortis ma balle. Après avoir joué la moitié de l'après-midi, je l'ai ramené chez moi. Je lui ai donné à manger, je lui ai construit une petite niche, je lui ai acheté un petit collier. Plus tard, je suis rentré à la maison et le chien était toujours là. Je lui ai mis le collier autour du cou et je lui ai donné un prénom "Passerelle". Les jours passaient, passaient. Passerelle jouait beaucoup dans le jardin. Je le promenais le matin, après manger et enfin le soir. Il était très gentil avec les gens du quartier et surtout avec les enfants. Ce n'était que du bonheur d'avoir un chien si beau, si gentil, si généreux. Enfin, dans ma tête, mon rêve de gosse s'était réalisé. Et encore Passerelle n'était qu'un petit chien. Plus tard, il sera plus grand car, après tout, c'est un labrador noir. Passerelle était très sage quand je partis seul au magasin pour toute une journée. Un jour je suis revenu du magasin avec à peine 100 euros au lieu de 300. J'avais de plus en plus de mal à payer les factures, la nourriture et les biens pour Passerelle. Le lendemain, je partis au magasin, mais une surprise m'attendait : un gros camion emportait tout le matériel :
"Mais que faites-vous ?!"
- On embarque tout, mon gars, votre magasin ne marche plus et on a reçu l'ordre de tout ramener et de fermer votre magasin.
- Non, arrêtez, je n'aurai plus rien pour payer mes factures, je vais me retrouver à la rue !
- Tenez, voilà de l'argent, de quoi vous dépanner un peu."
Je partis, la tête basse vers la maison.
Un mois plus tard, j'ai dû quitter la maison avec Passerelle. On dormait dehors, on faisait les poubelles et j'ai dû même vendre le collier de Passerelle. Pourtant l'impensable se produisit : alors que je dormais, Passerelle partit. Je l'ai cherchais partout et c'est à la fourrière que je l'ai retrouvé. N'ayant pas les moyens de le récupérer, je partis, en jurant de le récupérer.
"La rencontre est une belle histoire, certes, mais quand on s'éloigne l'un de l'autre, c'est une toute autre histoire."


Troisième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : raconter comment le chien a vécu cette rencontre. C'est lui qui parle, il devient le narrateur de sa propre histoire, c'est son point de vue que l'on va lire. Reprendre le même texte mais le "je" sera le chien.


 

 


Texte 9


Premier jet


Aujourd'hui, il est parti avec moi sur un cheval. La route était sale, tellement sale. Le cheval m'a portée puis il m'a amenée à Marseille. Mais la selle glissait. Heureusement qu'il était là pour me tenir. Puis on est passé sur une passerelle et on est arrivé. Je suis descendue du cheval. Dès que je suis descendue, je me suis réveillée et j'étais chez moi toute triste.
Mais grâce à mon père, j'ai pu tout oublier.


Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Dans le texte I, c'est une narratrice qui raconte un rêve.

Dans ce texte II, remanier complètement l'organisation de la syntaxe en changeant les mots, en décalquant  : "aujourd'hui" deviendra par exemple "demain" ou "dans trois jours ", et "Je" quelq'un d'autre. Ainsi de suite pour tous les mots...




Texte 10


Premier jet


Zizou se promenait à Marseille
Sur une selle

Tu es comme une fleur
Qui se trouve à mon cœur
Tu fais de mon malheur
Un pur bonheur
Ne me quitte pas
Je ne vivrai sans toi

Nous nous sommes trouvés
Nous nous sommes aimés
C'était notre destin
Nous ne faisons plus qu'un


Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : dans le premier jet, le narrateur nous parle de Zizou puis s'adresse à lui (on suppose). C'est une déclaration d'amour pleine de poésie.


Dans le second jet, imaginer que Zizou se promène toujours à cheval mais qu'il rencontre sa belle. Le narrateur nous raconte ce que fait et dit Zizou : "Zizou dit à ... que..."




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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 14:15
Groupe 2 : textes de départ à partir de la décomposition du mot "Soleil"


Texte 1

Premier jet
Ô Soleil
Ô Soleil, dans un rond tout jaune
il y a plein de mots en toi comme "sol" et "île".
On te voit souvent.
Quand tu es là, les gens sont contents.
Nous te regardons avec notre oeil qui se fait éblouir.
Quand notre corps a froid, tu le réchauffes avec tes beaux rayons et quand tu te couches, la terre est triste.




Texte 2
Ô Soleil
Ô Soleil qui éclaire cette île entourée d'une mer de sel où une oie fait la loi sur son territoire, où les os de sole brillent sur le rivage, alors que d'autres animaux font une révérence.
La foule joyeuse acclame les survivants qui ont survécu à l'horrible oie, en disant : "Olé !"






Texte 3

Ô Soleil
tu fais de la lumière sur la lil et dans l'eau de sel. Quand le soleil s'allume, mon corps a chaud.






Texte 4

Ô Soleil
Je mange un os au sel sur une île où la loi règne et où les oies disent : "Olé !". Et sur l'île, dans la mer, il y a des soles.








Texte 5

Ô Soleil
je mange des os au sel puis le reste, je le donne aux oies !







Texte 6

Ô Soleil
je mange un os sur une île.






Texte 7

Ô Soleil
Tu me réchauffes
Sur mon île
Le sel que tu fais sécher adoucit ma peau
Une clé de sol se promène dans l'air
Les "Olé !" te font rougir
Lil arrive, on te reverra demain





Texte 8

Ô Soleil
Soleil, tu ne chauffes pas quand il y a la lil. L'île dit : "Olé!" quand tes yeux viennent.






Texte 9

Ô Soleil
Sur mon île, je joue sur une clé de sol
Et je grille des soles au feu de bois






Texte 10

Ô Soleil
Dans mon île, les os sont tous par terre à cause des mitraillettes. Ici, il n'y a plus de loi, mais seulement quelques oies. Il faut voir avec son oeil pour le croire. Mais heureusement, j'ai du soleil sur mon île.





Texte 11
 

Ô Soleil
Tu frappes fort les îles
Quand tu fais : "Ole !" on fait : "Ole !"
Quand tu te couches, lil  vient
Quand tu frappes fort, mes cils ont chaud
Mon oeil transpire





"Lil" : la nuit en arabe.

















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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 05:55
Cette semaine de la rentrée des vacances de Février, débute le Printemps des Poètes, le mois de la Poésie  qui se déclinera sur tous les tons  à travers la France : poésies, chansons, manifestations. Cette année, le thème de l'éloge de l'autre a été sélectionné. Il est possible de télécharger des poésies sur le site. Voir ci-dessous l'adresse

visuel.JPGCopyright Le printemps des Poètes illustrateur Stanislas Bouvier




A partir du 14 mars, débutera la Semaine de la  langue française avec dix mots pour jouer avec.
Cette année, c'est le thème de la RENCONTRE qui a été choisi :
tact
passerelle
rhizome
jubilatoire
s'attabler
boussole
toi
apprivoiser
palabre
visage

Les sixièmes ont déjà commencé à écrire des textes. Bon courage, les sixièmes 1 !

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