Groupe 1 : à partir du mot "passerelle" - Premiers jets - Textes à remanier
Pour les derniers jets, les textes seront donnés à d'autres élèves du groupe pour qu'ils les remanient selon les consignes, afin de libérer l'écriture.
Texte 1
Premier jet
Passerelle
Je lui roule une pelle sur ma selle.
Mon repas est saupoudré de sel sur ma passerelle irréelle.
Dans mon passé, j'ai repassé ma chaussette sale.
Je suis paresseux, la tête dans mon repas, je dis : "Je rêve".
Elle et moi étions sur une selle de cheval, une pelle à la main, à la plage.
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte I est plein de sonorités, d'assonances. Il y a une atmosphère poétique. Est-ce un rêve ?
Le texte II sera à la forme négative et se terminera par une affirmation puis une interrogation. Que deviendra le texte I ?
Texte 2
Premier jet
Passerelle
Le gouvernement français veut installer des passerelles entre les grandes villes d'Europe, bien qu'il paresse et est à la limite du réel. Les pays concernés sont : la Suisse, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Allemagne. Mais ils ne veulent pas les construire pour plus de 500 000 000 dollars. Ces pays doivent d'ailleurs se rencontrer dans la grande salle. Le président se prend pour une star. Les premières négociations sont très mauvaises. La France espère que ça réussira.
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte I apparaît comme un article de journal sur les relations internationales. Il est aussi poétique avec des sonorités qui reviennent à plusieurs reprises.
Le texte II sera un dialogue entre un père et un fils : points de vue sur le monde. Cette ou ces passerelles que sont-elles ? A quoi vont-elles servir ? Changer tous les adjectifs qualificatifs par d'autres adjectifs qualificatifs, tous les noms par d'autres noms ou redoubler ceux qui existent déjà par des synonymes.
Texte 3
Premier jet
Je roulais une pelle au sel
Qui était sale, c'était réel
Mais je voulais passer dans l'autre monde
J'étais seul dans ce monde vide et froid
J'avais froid dans cette grange en bois
Je n'avais pas de nourriture ni à boire
Je n'arrêtais pas de pleurer dans ce monde si cruel
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte I est plein de sonorités, d'assonances. Il y a création d'un monde "vide et froid", très poétique, ou de science fiction.
Dans le texte I, remplacer "je" par "il" ou "elle" ou lui donner un prénom ou un nom. Le narrateur va alors raconter ce que lui a raconté quelqu'un sur ce personnage. Ex : "On m'a raconté un jour que... "
Texte 4
Premier jet
Hier, je suis partie avec lui et je lui ai roulé une pelle sur la passerelle. Sur la selle de mon cheval avec lui, j'ai passé la passerelle pour passer de l'autre côté. Mon père nous attendait devant la passerelle. Il m'a dit : "Il faut rentrer !" Mais j'avais tellement la flemme. Quand je me suis réveillée, j'ai compris que ce n'était pas réel.
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Dans les deux textes qui semblent raconter un rêve, la narratrice disait "je" et l'action avait lieu au passé. On le comprend à travers l'utilisation des mots "Hier" et "Je" plus l'accord du participe passé au féminin :"partie".
Dans ce texte II, remanier complètement l'organisation de la syntaxe en changeant les mots, en décalquant : "hier" deviendra par exemple "demain" et "Je" quelq'un d'autre. Ainsi de suite pour tous les mots...
Texte 5
Premier jet
Passerelle
Je suis passé sur une passerelle. Elle était belle.
Je lui ai roulé une pelle, elle était bonne.
Puis je suis rentré, j'ai mangé un petit repas.
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : dans le premier texte qui est plein de sonorités aussi, il y a un narrateur qui dit "Je" et s'adresse à "elle" non définie.
Dans le deuxième texte, Le narrateur sera une narratrice. C'est "elle", l'autre personnage qui va raconter, qui va donner son point de vue. Change aussi les verbes par d'autres verbes, les noms par d'autres noms, les adjectifs qualificatifs par d'autres adjectifs qualificatifs ou redouble ceux qui existent par des synonymes.
Texte 6
Premier jet
Passerelle
Le temps passait, je restais dans la salle avec ma selle de cheval. Mon frère ramassait la terre avec une pelle, mon père râlait, ma mère pleurait, ma tante repassait, mon oncle préparait le repas.
Je me demandais si c'était réel.
Deuxième jet : Le texte I est rempli d'assonances. On dirait une chanson avec toutes ces répétitions en é. Effectivement, n'est-ce pas inventé ?
Remplacer "je" par un personnage au masculin ou au féminin.
Le temps passait, Anastasia restait dans la salle avec sa selle de cheval. Son frère ramassait la terre avec une pelle, son père râlait, sa mère pleurait, sa tante repassait, son oncle préparait le repas. Le soir venu, elle se glissa sous sa couverture.
Le lendemain, il n'y avait plus personne. Elle se demanda si c'était réel.
Le lendemain, elle alla se promener et vit quelque chose. Et elle trouva cela joli. Pendant longtemps, elle est venue le voir tous les jours.
Troisième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Réécrire le texte en commençant par la fin. Amplifier le texte III en ajoutant des adjectifs qualificatifs, des adverbes.
Texte 7
Premier jet
Quand je me suis réveillée, j'ai tout de suite compris que cette passerelle était vraiment réelle. Mon pull était sale, je ne comprenais pas car hier il était propre.
Je suis peut-être somnambule.
J'ai vu mon chien en train de manger.
La passerelle était verte. De loin, on pouvait la reconnaître.
Le passé a été très dur avec l'histoire de la passerelle.
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Le texte II a été amplifié, une histoire se dessine.
Le texte II sera réécrit en commençant par la fin et en remontant, de la conclusion à la première phrase qui deviendra la dernière. Que deviendra ce texte ?
Texte 8
Premier jet
Passerelle
Le chien se baladait sur la passerelle. Il n'avait pas beaucoup de poils et il avait de longues oreilles. C'est alors que je l'ai rencontré. J'avais du mal à croire que c'était réel. Pourquoi ? Parce qu'il était magnifique ! Je ne pouvais pas croire que, à ce moment même, j'ai rencontré un si beau chien.
Deuxième jet : corrections personnelles de l'élève.
Le chien se baladait sur la passerelle. Il n'avait pas beaucoup de poils et il avait de longues oreilles. C'est alors que je l'ai rencontré. J'avais du mal à croire que c'était réel. Pourquoi ? Car il était magnifique ! Je ne pouvais pas croire que, à ce moment même, j'avais rencontré un si beau chien. Je me suis baissé et je lui tendis la main avec beaucoup de prudence. Le chien me regarda avec ses yeux brillants et là, à ce moment, je l'ai touché avec ma main. Le chien ne bougea pas et j'ai commencé à le caresser. Il voulait jouer avec moi, je le voyais dans ses yeux et c'est alors que je sortis ma balle. Après avoir joué la moitié de l'après-midi, je l'ai ramené chez moi. Je lui ai donné à manger, je lui ai construit une petite niche, je lui ai acheté un petit collier. Plus tard, je suis rentré à la maison et le chien était toujours là. Je lui ai mis le collier autour du cou et je lui ai donné un prénom "Passerelle". Les jours passaient, passaient. Passerelle jouait beaucoup dans le jardin. Je le promenais le matin, après manger et enfin le soir. Il était très gentil avec les gens du quartier et surtout avec les enfants. Ce n'était que du bonheur d'avoir un chien si beau, si gentil, si généreux. Enfin, dans ma tête, mon rêve de gosse s'était réalisé. Et encore Passerelle n'était qu'un petit chien. Plus tard, il sera plus grand car, après tout, c'est un labrador noir. Passerelle était très sage quand je partis seul au magasin pour toute une journée. Un jour je suis revenu du magasin avec à peine 100 euros au lieu de 300. J'avais de plus en plus de mal à payer les factures, la nourriture et les biens pour Passerelle. Le lendemain, je partis au magasin, mais une surprise m'attendait : un gros camion emportait tout le matériel :
"Mais que faites-vous ?!"
- On embarque tout, mon gars, votre magasin ne marche plus et on a reçu l'ordre de tout ramener et de fermer votre magasin.
- Non, arrêtez, je n'aurai plus rien pour payer mes factures, je vais me retrouver à la rue !
- Tenez, voilà de l'argent, de quoi vous dépanner un peu."
Je partis, la tête basse vers la maison.
Un mois plus tard, j'ai dû quitter la maison avec Passerelle. On dormait dehors, on faisait les poubelles et j'ai dû même vendre le collier de Passerelle. Pourtant l'impensable se produisit : alors que je dormais, Passerelle partit. Je l'ai cherchais partout et c'est à la fourrière que je l'ai retrouvé. N'ayant pas les moyens de le récupérer, je partis, en jurant de le récupérer.
"La rencontre est une belle histoire, certes, mais quand on s'éloigne l'un de l'autre, c'est une toute autre histoire."
Troisième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : raconter comment le chien a vécu cette rencontre. C'est lui qui parle, il devient le narrateur de sa propre histoire, c'est son point de vue que l'on va lire. Reprendre le même texte mais le "je" sera le chien.
Texte 9
Premier jet
Aujourd'hui, il est parti avec moi sur un cheval. La route était sale, tellement sale. Le cheval m'a portée puis il m'a amenée à Marseille. Mais la selle glissait. Heureusement qu'il était là pour me tenir. Puis on est passé sur une passerelle et on est arrivé. Je suis descendue du cheval. Dès que je suis descendue, je me suis réveillée et j'étais chez moi toute triste.
Mais grâce à mon père, j'ai pu tout oublier.
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : Dans le texte I, c'est une narratrice qui raconte un rêve.
Dans ce texte II, remanier complètement l'organisation de la syntaxe en changeant les mots, en décalquant : "aujourd'hui" deviendra par exemple "demain" ou "dans trois jours ", et "Je" quelq'un d'autre. Ainsi de suite pour tous les mots...
Texte 10
Premier jet
Zizou se promenait à Marseille
Sur une selle
Tu es comme une fleur
Qui se trouve à mon cœur
Tu fais de mon malheur
Un pur bonheur
Ne me quitte pas
Je ne vivrai sans toi
Nous nous sommes trouvés
Nous nous sommes aimés
C'était notre destin
Nous ne faisons plus qu'un
Deuxième jet proposé (au retour des vacances d'avril) : dans le premier jet, le narrateur nous parle de Zizou puis s'adresse à lui (on suppose). C'est une déclaration d'amour pleine de poésie.
Dans le second jet, imaginer que Zizou se promène toujours à cheval mais qu'il rencontre sa belle. Le narrateur nous raconte ce que fait et dit Zizou : "Zizou dit à ... que..."